Amicale du SMA    -    ASMA
Chaque voyage inclut la visite de l'unité locale du sma

Huit personnes en toute convivialité ont visité le RSMA Guyane : la CFP2 à Cayenne et la base à Saint Jean du Maroni. Le programme fidèle reprise des années antérieures a permis de traverser la Guyane d'Ouest en Est. Passage obligé le CSG et les îles du Salut, puis la poursuite vers le marais de Kaw et St Georges.

Grâce à la bonne entente RSMA - Amicale, nous avons pu assister à la présentation au drapeau des derniers incorporés et remettre l'insigne régimentaire à quelques uns.

Un groupe de 18 personnes, la visite du RSMA Guyane à St Jean et à Cayenne, l'accueil de l'amicale locale, tout y était !
Remerciements au colonel Madelin et à ses collaborateurs pour l'accueil, la visite et la remise des galons aux Anciens présents. Une initiative remplie d'émotion lorsque les plus anciens ont reçu leur grade de l'époque... il y a vait 50 ans !
Remerciements aux responsables de l'AGUYASMA, pour leur invitation.

SMA GUYANE 2015 DU 14 AU 26 SEPTEMBRE 2015
Le pèlerinage des fondateurs

Notre parcours ayant été pour l’essentiel le même que celui effectué par nos collègues en 2012, il est inutile de retracer tout ce qui est remarquablement décrit par notre ami Sante. Le petit plus tient en quelques détails qui agrémentent toujours ces sorties peu ordinaires.

  Le message de remerciements adressé par notre président aux autorités du SMA exprime parfaitement nos sentiments pour le royal accueil qui nous a été réservé au camp du Tigre et à Saint Jean.........

Le voyage 2012 est conservé (en page suivante) 

pour assurer la liaison de la première ligne de notre ami Emile       vers Guyane 2012

C'est lors de la réception en salle d'Honneur que Jean Michel a livré son émotion ....

Mon Colonel, Mon Capitaine, chers amis Marsouins,

Ce n’est pas sans émotion que je m’adresse à vous, aussi Je vous prie de m’excuser pour le protocole, en cinquante années de vie civile j’ai un peu oublié les usages militaires et l’étiquette. Mais aujourd’hui, parmi vous, de retour en Guyane, c’est le cœur qui parle.
Avoir vingt ans à Saint-Jean du Maroni sous l’uniforme de Marsouin est une expérience incomparable. Ce qui au départ devait être un engagement de deux ans pour un peu d’aventure et la découverte d’horizons lointains, s’est rapidement transformé en une expérience humaine exceptionnelle. J’y ai découvert mon aptitude au commandement et ma capacité à mener des hommes qui pourtant avaient mon âge. J’ai participé activement à un projet ambitieux  et exaltant, réhabiliter les bâtiments d’un bagne de relégation pour en faire un centre de formation professionnelle, quel bel idéal. Avec mes compagnons d’arme de la 63-1B nous avons installé les ateliers de peinture, de plomberie, de mécanique, de menuiserie charpente, les magasins et pour ma part l’atelier de serrurerie-soudure. J’avais une mission, des moyens, mes chefs me faisaient confiance, ainsi en 1964, j’ai eu l’honneur de former la première promotion de serruriers-soudeurs.
Cette expérience marquera profondément mon existence, elle déterminera ma volonté de devenir professeur, elle m’aidera souvent à effectuer le bon choix, ou à prendre les bonnes décisions.
Alors mon Colonel, mon Capitaine, chers amis Marsouins, merci pour cet accueil, si chaleureux, mais surtout merci de poursuivre cette mission de faire vivre l’esprit SMA. Pour nous les anciens des classes 62, 63, 64 et toutes celles qui suivirent, au soir d’une vie quel honneur et quelle émotion de voir l’œuvre de nos vingt ans ainsi pérennisée.
                     Jorion Jean-Michel 63-1B    Saint-Jean du Maroni    le 22 septembre 2015

Emile nous livre quelques détails personnels : 

Je ne pensais pas, après 53 ans, revoir ce pays, qui a bien marqué mes vingt ans. Bravo pour l'organisation, mais je crois que tu es rompu à cet exercice, après plusieurs voyages. 
Les collègues de ce périple étaient fort sympathiques, et leur séjour au SMA nous a permis bien des discutions, sur notre passé.
Hélas, le bouillonnant Camp du Tigre que j'ai connu, m'a surpris dans la partie qui n'est plus utilisée. Et cette montagne du Tigre, que nous avons défrichée, les logements du sommet murés, abandonnés, la forêt reprend ses droits. C'est bien la seule partie qui m'a dépité.  (note perso : un évènement sanitaire est, essentiellement, à l'origine de cet état)
Enfin, j'ai remarqué que les constructions ont conquis une bonne partie de marais, que nous jugions impénétrables, à l'époque.
Mais j'ai rencontré mon motoriste à Kaw, et là, ce fut plein d'émotions, et je vais lui faire parvenir quelques photos.
En te renouvelant tous nos remerciements pour ces quinze jours passés avec quelques anciens du SMA

VERS ====> GUYANE